vendredi 31 octobre 2014

Conditions de travail avec les services partagés

Services partagés, la galère ?

39Personnels en services partagés, vous n’êtes pas sans droit !

Les collègues en services partagés, qu’ils soient enseignants ou personnels administratifs , sont les soutiers de l’Éducation nationale. Souvent peu considérés aussi bien lors des opérations de mutation que lors de leur affectation, le service public serait bien en peine de fonctionner sans les sacrifices qu’ils subissent.

 Une pénibilité certaine !

Les collègues font face à de multiples facteurs de pénibilité : affectation changeant tous les ans ou en cours d’année, pas de prise en compte des contraintes privées dans les répartitions ou les emplois du temps, travail dans l’urgence, horaires et organisation variables d’un établissement à un autre, multiplication des trajets et augmentation du risque d’accidents de service, missions différentes d’un service à l’autre pour les administratifs
Ce n’est pas parce qu’ils ont fait la preuve de leur capacité d’adaptation et de leur sens du service public qu’ils doivent en être moins considérés par l’administration. Ces enseignants ou secrétaires passent d’un établissement ou d’un service à un autre avec l’obligation de s’adapter à des organisations du travail diverses.
Enfin, les services partagés rendent plus compliqué la participation au travail d’équipe.

Pour le Sgen-CFDT, cet état de fait n’est pas une fatalité.

Il est possible par le rapport de force et la négociation collective de garantir lesdroits des collègues et d’en acquérir de nouveaux.
Les personnels en services partagés ne doivent pas être considérés comme les simples supplétifs du système. L’administration doit les protéger dans l’exercice de leurs fonctions en évitant les affectations hors zone, en garantissant les délais entre suppléances, en rappelant aux chefs d’établissement de produire des emplois du temps décents, en facilitant le remboursement des frais de déplacement.

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