mercredi 23 janvier 2013

CPE : redéfinition de la notion de vie scolaire


VIE SCOLAIRE ET MISSION DES CPE :
un enjeu pour la refondation

Le Sgen-CFDT saisit l'opportunité de la nomination par le Ministre de l'Éducation Nationale d'un nouveau Directeur Général de l'Enseignement Scolaire, Jean-Paul DELAHAYE, doyen de l'Inspection Générale Établissements et Vie Scolaire, pour rappeler sa volonté de voir redéfinir la notion de vie scolaire dont le CPE (Conseiller Principal d'Éducation) est un des acteurs majeurs.
Comme notre organisation a eu l'occasion de l'exprimer à maintes reprises, cela suppose de rompre avec létanchéité trop fréquente entre vie scolaire et pédagogie en créant des liens nouveaux de transversalité entre personnels de vie scolaire et personnels enseignants. Cela suppose aussi une réelle prise en charge des difficultés quelles soient dordre scolaire, personnel, familial, social ou relationnel par des équipes pluridisciplinaires.
Ce doit être une des tâches essentielles de la nouvelle « commission éducative» dont les pouvoirs doivent être étendus dans le domaine de la prévention et de la médiation . Elle doit aussi avoir un rôle de conseil auprès du chef détablissement, bien au-delà de ce que prévoit le décret « procédures disciplinaires».
Cela doit être aussi l'occasion de revisiter la notion d'autorité pour permettre linstauration d'une démocratie du dialogue. C'est pour cela que le Sgen-CFDT revendique la création dun conseil de la vie collégienne et la suppression de la note « vie scolaire ».
Tous ces sujet doivent faire l'objet de véritables négociations dans le cadre de la construction de la future loi de programmation pour l'École.
Enfin, le décret de 1970 définissant les missions des CPE a évolué en 1989, en 2005 et en 2002 avec le décret modifiant le temps de travail. La circulaire de 1982 est aujourd'hui plus que dépassée. Nombre des missions exercées au quotidien par les CPE ne sont pas prises en compte et, donc, ne sont pas garanties, faisant trop souvent l'objet dans les établissements d'un simple accord tacite.
Alors que la rédaction d'un référentiel métier de CPE est plus que jamais d'actualité, que se mettent en place les futurs ESPE et un nouveau cahier des charges de la formation, la réécriture de circulaire de 1982 devient une nécessité.
Le Sgen-CFDT ne peut pas se satisfaire d'une situation qui pénalise les personnels, les élèves et les structures. Il est nécessaire de travailler sur la dimension globale de la vie scolaire comme champ de compétences partagées et donc de redéfinir l'ensemble des missions des personnels.
En tout état de cause, pétrifier la circulaire de 82 dans un décret comme le propose le Snes-FSU constituerait une impasse dangereuse pour les CPE : ne pas reconnaître la réalité de leur métier, c'est s'interdire de les protéger efficacement. Quand les métiers se transforment, il faut obtenir de nouvelles garanties pour les salariés. Cela a toujours été, et cela reste, la position du Sgen-CFDT.

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Infos d'ailleurs : Mayotte et l'Education


LE SGEN-CFDT DE MAYOTTE
RENCONTRE LE CABINET DU MINISTRE DE L'ÉDUCATION

Le mercredi 8 janvier, Eric BINET secrétaire général du Sgen-CFDT de Mayotte et Bruno JAOUEN, secrétaire national de la fédération, ont rencontré Bernard LEJEUNE, directeur-adjoint du cabinet de Vincent PEILLON.
Le syndicat a fait un état de la situation du système éducatif mahorais, indiquant que la croissance des effectifs atteignait un niveau plus qu'insupportable dans les écoles et les établissements. Malgré les efforts importants consentis par l'État en matière de création d'emplois, le département de Mayotte demeure sous-doté. Le programme de bâti scolaire prend du retard entraînant le doublement des effectifs par rapport aux capacités dans le second degré et le maintien de la rotation dans le primaire. Enfin, les incivilités et les violences apparaissent çà et là, ce qui conforte le syndicat à réclamer des moyens supplémentaires au ministère.
Le directeur adjoint du cabinet a partagé cet état des lieux, assurant l'engagement du ministère et du vice-recteur aux côtés des personnels. Nous lui avons demandé que, dans le cadre de la loi sur la refondation de l'École, des mesures spécifiques soient prises pour le territoire de Mayotte. L'apprentissage du français pour les élèves du primaire doit être soutenu et la formation des instituteurs renforcée. Les programmes des constructions scolaires accélérés afin de permettre la scolarisation des jeunes dans de meilleures conditions, en particulier augmenter les capacités d'accueil, et aussi donner de meilleures conditions de travail aux élèves.
Bernard LEJEUNE nous a indiqué que l'État était très attentif à la gestion du SMIAM et que le vice-recteur était engagé dans cette dynamique d'accélération du programme de construction dans le second degré. Nous avons demandé la création de davantage d'emplois avenir professeur et de médiateurs vie scolaire, ils permettront d'ouvrir des perspectives d'emplois pour les jeunes à Mayotte et leur éviter la mobilité vers la métropole.
L'implantation d'un ESPÉ doit être prévue à Mayotte et nous avons défendu l'idée de lui donner une organisation particulière aux besoins de ce territoire. Concernant l'avenir des instituteurs de Mayotte, nous avons revendiqué qu'il soit permis aux personnels les moins éloignés de la qualification d'accéder au grade de PE. La formation continue doit être renforcée. Enfin, sur la mobilité des enseignants du second degré, nous avons préconisé la stabilisation des personnels volontaires sur un temps plus long pouvant aller jusqu'à huit ans, voire vers une affectation. Nous pèserons en ce sens si une négociation s'ouvrait sur cette question.
Le directeur adjoint nous a semblé très attentif et soucieux de la situation du système éducatif de Mayotte. Nous relayerons auprès du vice-recteur nos revendications et continuerons à oeuvrer pour permettre l'élévation de qualification de la population mahoraise, condition première de l'avenir de ce territoire, 101è département français.

Rythmes scolaires, ce qu'en pense le Sgen


RYTHMES SCOLAIRES :
L'ARBRE QUI CACHE LA FORET

La grève dans le premier degré parisien est d'abord révélatrice d'un malaise profond chez les professeurs des écoles, malaise qui dépasse largement la question des rythmes scolaires et qui s’accroît depuis au moins dix ans. Ce malaise prend racine dans un sentiment de déclassement, pour partie commun à toutes les professions enseignantes, mais dont certaines dimensions sont spécifiques au premier degré : déclassement à cause d'un pilotage hiérarchique infantilisant et dévalorisant, déclassement par rapport aux autres corps d'enseignants mieux servis en termes de rémunérations et déroulement de carrière, déclassement à cause du mépris dans lequel est tenue la pédagogie dans le débat public, alors qu'elle est au cœur des métiers et de la compétence professionnelle de nos collègues.
Ce malaise doit être traité, mais il ne le sera pas par la réforme des rythmes scolaires. Rendre justice à nos collègues Professeurs des Écoles, cela passe par l'alignement de leur rémunération sur celle des professeurs à même niveau de recrutement, cela passe par l'amélioration de leur déroulement de carrière, et notamment leur accès à la hors classe. Rendre leur travail plus satisfaisant, cela passe par la réduction du face-à-face avec la classe en entière, par l'écriture de programmes cohérents avec les spécificités et les missions du premier degré dans le cadre du socle commun. Revaloriser leur travail, cela passe enfin par un pilotage moins hiérarchique et suspicieux, basé sur la confiance faite aux personnels.
Voilà comment le Sgen-CFDT entend agir au service des personnels. Quelques avancées ont été obtenues dans les dernières discussions avec le ministère : réduction du face-à-face élève d'une heure, malheureusement aux dépends du travail en petits groupes, refonte générale des programmes, définition forfaitaire d'une partie des 108 heures annuelles prévues, programmation de l'implantation de plus de maîtres que de classes. De plus, le ministre envisage l'ouverture de discussions sur les rémunérations. Il faut poursuivre dans cette voie, et même amplifier notre exigence de transformation profonde de l'école. Mais faire la course à l'immobilisme n'apportera rien aux personnels, au contraire. Sauf à considérer que la situation actuelle est satisfaisante.
La réforme des rythmes, telle qu'elle est proposée par le Ministère, ne constitue pas non plus un point d'équilibre pour les élèves et le fonctionnement des écoles. Le Ministère s'est d'abord trompé de méthode en discutant séparément avec chaque partenaire, au lieu d'organiser une consultation générale et publique, renvoyant chacun à ses intérêts catégoriels. Il s'est aussi donné trop de contraintes, réformant dans le cadre d'un volume annuel de travail en classe entière et d'un calendrier annuel inchangés. Il faut maintenant poursuivre le travail engagé, pour lui donner cohérence, et convoquer tous les acteurs de l'Éducation pour faire aboutir la transformation des rythmes scolaires.

Journée de mobilisati​on Greta le 14 février

Dans le cadre des négociations qui vont s'ouvrir sur la réforme des Greta, après l'abandon de leur transformation en GIP actée dans le projet de loi d'orientation, la fédération, après consultation du réseau Greta,  propose que dans chaque académie soit organisée autour du 14 février  une réunion des personnels des Greta ( sous forme d' AG ou de formation, ...) pour présenter la nouvelle situation et pour impliquer les personnels adhérents et non adhérents aux réflexions et propositions. L'enjeu est de maintenir ou renouveler l'attention des personnels sur les idées et propositions portées par le Sgen-CFDT sur ce dossier. Bien évidemment, cette date est à adapter aux réalités de votre syndicat. Elle est située avant le "tunnel" des vacances d'hiver. Pour rappel, le ministère s'est engagé à mettre en place des comités de suivi académiques concernant cette réforme.
La fédération a diffusé juste avant les vacances de Noël aux greta  le tract  ( sur le site de la fédé sous ce lien)  pour informer et appeler à la participation des personnels ce 14 février. Merci de le relayer auprès des adhérents et personnels.
Les secrétaires fédéraux  ( Michèle Perrin, Marie-Solange Guiard, Jean-Luc Evrard, Alain Candau )  et moi-même sommes prêts à animer ou participer à ces réunions, dans le cadre de l'actualité revendicative de la fédération.
Un nouveau "kit de survie" sera envoyé aux syndicats pour vous permettre d'animer ces réunions au cas où les militants de votre syndicats se sentiraient insuffisamment maitriser le dossier. 
Nous sommes à votre disposition pour toute info complémentaire.

Contractuels : publications sur le site

Un Vade-Mecum concernant les recrutements réservés vient d'être mis en ligne sur le site grand public.
Voici le lien :
http://www.cfdt.fr/rewrite/article/42798/actions/precaires/contractuels/recrutements-reserves:vade-mecum.htm?idRubrique=9669


D'autre part, des conseils d'élaboration et de rédaction du dossier RAEP ont été également mis en ligne dans la partie réservée du site (accès responsable). Vous pouvez prendre contact avec nous   pour l'obtenir


COP : action _position du sgen Reaction des collègues

Lancer un débat sur une autre formation professionnelle en LP

mercredi 9 janvier 2013

Voeux 2013 du Secrétaire Général CFDT

Le SGEN Martinique s'associe à l'Union Régionale de la CFDT pour vous offrir nos meilleurs voeux pour l'année nouvelle.

 Nous parlions de fêtes de fin d'année et nous voilà au seuil de 2013. Ainsi va la vie...

 J'en profite pour vous souhaiter à toutes, à tous, ainsi qu'à vos familles, mes voeux les meilleurs pour cette Année nouvelle...

 Ce que j'espère pour vous, c'est d'abord la Santé, car si elle nous est accordée, je suis persuadé que nous avons là, les éléments

 qui peuvent contribuer à nous assurer une vie correcte et  nous permettre de mener à bien notre mission.

 Comme j'ai eu à le dire sur certains média, la sitauation écxonomique de notre Département doit être au centre de nos

 préoccupations avec un objectif, combattre par tous les moyens à notre dispositions, ce chômage qui fait tant de mal à notre

 jeunesse laquelle ne peut ainsi qu'elle l'aurait souhaité se projeter sereinement dans l'avenir...