Election Professionnelle : résultats, position du sgen/cfdt

CP n° 19 du 5 décembre 2014                                                                                                         

                                                                                        

ÉDUCATION NATIONALE :

LA FSU DOUBLÉE SUR SA DROITE

Une abstention largement majoritaire, un camp réformiste stable, une FSU en recul au profit de syndicats plus conservateurs qu'elle. Si le Sgen-CFDT est à peu près stable en voix et conserve son siège, il recule en pourcentage. Voilà le bilan que l'on peut tirer de l'élection du Comité Technique Ministériel de l'Éducation Nationale.

Le premier enseignement reste effectivement que les électeurs ont majoritairement boudé cette élection, puisqu'à peine plus de 4 électeurs sur 10 ont voté. La légère progression de la participation ne doit pas occulter cette réalité inquiétante : la représentation syndicale ne va pas de soi dans l'Éducation Nationale. Cela doit amener à interroger un dialogue social bien trop centralisé, ainsi que la complexité de scrutins qui fragmentent le corps électoral et opacifient les enjeux des élections.

Après deux ans de refondation de l'école, le camp réformateur (Unsa et Sgen-CFDT) reste stable. Par contre, les équilibres changent, au détriment de la FSU, de la CGT et de Sud, et au profit d'organisations qui poussent au paroxysme le discours conservateur, le Snalc et FO. L'activisme contestataire a débouché sur une poussée réactionnaire.

Le Sgen-CFDT conserve ses voix et son siège au Comité Technique Ministériel. Il continuera de proposer aux personnels de l'Éducation Nationale le type de syndicalisme dont ils ont besoin : un syndicalisme de proximité, pragmatique et démocratique.

Ce syndicalisme, que porte toute la confédération CFDT, sort d'ailleurs renforcé des élections dans l'Enseignement Supérieur et la Recherche, Jeunesse & Sports et l'Enseignement Agricole Public (EAP).

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