Cinq syndicats sont donc représentatifs dans les entreprises privées. La CGT et la CFDT pèsent chacune environ 30 % des voix (30,62% et 29,74% respectivement), FO 18%, CFTC et CGC chacune 10%. Sud et l'UNSA ne franchissent pas la "barre des sélections" (4% et 3,5%, il fallait 8%). La FSU non plus (pas de chiffre).
Il y a à la fois une bonne nouvelle : la CFDT fait quasiment jeu égal avec la CGT, et les syndicats réformistes (CFDT, CFTC, CGC et UNSA) représentent plus de salariés que les syndicats contestataires (CGT, SUD et, en partie, FO). Il y a également une mauvaise nouvelle : CGT et FO vont pouvoir continuer à je ne jamais assumer des accords nationaux : comme à deux ils ne dépassent pas les 50%, ils n'auront pas la responsabilité de tout bloquer en votant contre.
On verra comment évolue, ou pas, le jeu syndical lors des négociations qui s'annoncent sur les retraites.
A noter que ces nouvelles règles font de l'accord sur la sécurisation de l'emploi (ANI), signé en janvier dernier, un accord majoritaire (CFDT, CFTC et CGC dépassent les 50%), contrairement à ce que diffusent la CGT, FO et le Front de Gauche.
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