dimanche 14 avril 2013

Multiplication des appels à manifester : décryptage

Multiplication des appels à manifester : décryptage
Comme au mois de janvier-février dernier, une série d'appels à des actions syndicales peut nécessiter quelques éclaircissements.
Une grève le 26 mars, à l'appel de FO, de la CGT, de SUD et du CNT, contre la loi de Refondation, est passée à peu près inaperçue.
La FSU, fédération majoritaire dans l'Education nationale, regroupant entre autres le SNES et le SNuipp, a appelé à une manifestation nationale le 6 avril dernier. Faisant le grand écart depuis quelques mois entre des critiques virulentes contre l'action de Vincent Peillon, contre la loi de Refondation ou la réforme des rythmes scolaires d'un côté, et un appel à "aller au-delà de ce qui est annoncé qui va dans le bon sens", la FSU a peu mobilisé : entre 2000 et 7000 personnes.
Un autre appel, le 9 avril, "contre l'accord MEDEF-CFDT", regroupe la CGT, FO, SUD et la FSU. Il s'agit de pousser les parlementaires à largement amender l'accord sur la sécurisation de l'emplois signé en janvier dernier entre les organisations patronales et une majorité des organisations syndicales de salariés. La pression de la CGT, de FO et du Front de gauche est forte dans les médias et auprès des parlementaires depuis janvier. Une journée d'action peu suivie avait déjà eu lieu sur le sujet le 5 mars. Elle avait cependant eu lieu pendant des vacances scolaires.
Pour l'instant ces actions ont peu de retentissement, mais l'effondrement actuel de la popularité du gouvernement peut réussir à cristalliser un mécontentement diffus autour d'un de ces sujets. Serait-ce l'effet recherché ?

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