dimanche 9 novembre 2014

CROUS / CNOUS :place à un syndicalisme engagé et de négociation

La CFDT dans les CROUS

PUBLIÉ LE 31/10/2014 À 13H49par Pierre-Marie Rochard
Info-flash (recto-verso), octobre 2014. À télécharger sous forme de tract recto-verso ci-dessous.
Le Sgen-CFDT continue de tenir sa place d’un syndicalime engagé et de négociation. Il n’a donc pas pour habitude de boycotter des réunions avec le Cnous (instances paritaires, groupe de travail, audience). Contrairement à certains, qui n’ont pas vu venir les avancées sur la revalorisation du pouvoir d’achat, le Sgen-CFDT ne cesse de s’engager pour peser sur les grandes orientations et débats concernant l’avenir des personnels et des oeuvres.
Présent sur le terrain, le Sgen-CFDT « a vu venir » les enjeux des derniers dossiers importants comme :
> L’augmentation du pouvoir d’achat par la refonte de la grille indiciaire.
> La mise en place des nouveaux métiers et échelles de rémunération.
> Les nouvelles orientations de la restauration et de l’hébergement.
Les orientations politiques nationales ne doivent pas uniquement être celles des directeurs de Crous et de leur excessive autonomie. La réponse du nouveau directeur du Cnous (G. Houzel) au Sgen-CFDT est très claire :
« Le Cnous n’est pas l’autorité des Crous mais une politique de concertation régulière avec les partenaires sociaux, tant au niveau national que local, a été renforcée par la création des comités techniques ».
Voilà qui confirme l’importance des instances locales pour faire vivre le dialogue social de manière efficace. C’est d’ailleurs dans cet esprit que les représentants des personnels s’opposent, discutent, proposent et obtiennent des acquis dans toutes les instances où ils utilisent leur droit de parole, respectant ainsi les électeurs qui leur donnent leurs suffrages.
Savoir si oui ou non cette autonomie sera enfin respectueuse des personnels, comprise et acceptée par tous, pour les quatre années à venir...
C’EST BIEN L’ENJEU DE CES PROCHAINES ÉLECTIONS !
Le conseil d’administration a encore été boycotté le 17 octobre 2014 par ceux qui prétendent représenter les personnels. Le dossier de valorisation de la grille indiciaire en aurait été la cause. Comment peut-on « voir venir » si l’on reste déconnecté des négociations institutionnelles ?
Par courrier officiel le 16 octobre 2014, la ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur avait informé l’ensemble des représentants élus au comité technique national de la revalorisation de la grille indiciaire de salaire des personnels des Crous. À vous de juger de l’opportunité du boycott le 17 octobre. Pour quoi faire ? Mentir aux personnels ?
Le projet de revalorisation des carrières des personnels serait financé à hauteur de 7,19 millions d’euros, le gain brut moyen annuel attendu serait de :
> 556 € pour les agents de l’échelle 3
> 778 € pour les agents de l’échelle 4
> 1334 € pour les agents de l’échelle 5
> 1640 € pour les agents de l’échelle 6
> 111 € pour les agents de l’échelle 7.
Il reste encore beaucoup à faire pour que tous les agents soient reconnus dans leur métier. Parce que la requalification des métiers reste un dossier essentiel à négocier, le choix du Sgen-CFDT aux élections du 4 décembre 2014 sera déterminant pour garantir non seulement les acquis mais encore l’avenir de l’ensemble des personnels.
La politique de la chaise vide ne permet pas de changer les choses. Elle laisse les mains libres aux directeurs de Crous qui pourraient par exemple passer sous silence la non-publication des postes vacants, l’organisation de leur établissement, la suppression des emplois, le non-respect des textes, enrayer la machine à mutation nationale, etc. Cela ne doit plus continuer.
visuel crous

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