mardi 2 juin 2015

Réforme du collège et 3eme prépa pro



Réforme du collège et classes de troisième "prépa pro" : la réponse du Ministère

PUBLIÉ LE 28/05/2015 À 13H54par Alain Candau
Par courrier en date du 20 avril, le Sgen-CFDT a interpellé la Ministre de l'Éducation Nationale à propos du devenir des classes de troisième dites "préparatoires à l'enseignement professionnel", dans le cadre de la réforme du collège.
Dans la réponse  du ministère qui vient de nous parvenir, on peut lire :
«...les dotations spécifiques pour les classes préparatoires ne sont aucunement remises en cause dans le cadre de la réforme du collège... »
«...l'arrêté a prévu une dotation spécifique pour les classes de 3ème Prépa-pro... Un travail va être conduit, afin de présenter de façon effective une nouvelle grille horaire relative à l'organisation de ces classes Prépa-pro en prenant en compte leur spécificité et les objectifs de la réforme du collège. »
Lors de l'audience à la DGESCO du lundi 1er juin, le Sgen-CFDT demandera à être associé à ce travail.

MLDS : Référentiel d'activité et de compétences du CPIF

MLDS : enfin un référentiel d'activité CPIF

PUBLIÉ LE 28/05/2015 À 14H46par Vincent Bernaud
Lors d'une réunion Ministère/Organisations Syndicales, le 6 mai, la DEGSCO et la DGRH ont présenté :
- le référentiel d'activités et de compétences concernant la fonction de CPIF,  
- les hypothèses de travail sur l'Obligation réglementaire de service, la certification professionnelle, les indemnités, la mutation et l'inspection.
Si le référentiel ne comporte pas de modifications substantielles dans son contenu par rapport à celui édité lors du plan Sapin (mais est-ce vraiment une surprise ?), il a le mérite d'une meilleure organisation formelle avec une actualisation (réseaux FOQUALE).
Le Sgen-CFDT se  réjouit que la note introductive affirme la volonté, clairement annoncée de la part du ministère :
- d'inscrire le référentiel CPIF dans celui des métiers du professorat et de l'éducation, ce qui confirme le  statut d'enseignant ;
- de mettre fin à l'isolement de la mission en l'inscrivant définitivement dans la formation initiale  reconnaissant ainsi sa pérennité.
Le ministère répond ainsi favorablement à deux revendications fondamentales portées par notre syndicat.
Concernant les autres points, si le document reprend grosso modo le contenu de celui qui nous avait été présenté lors de la réunion du 22 mars 2014, il développe  certains points sur le calcul des obligations de service, mais réintroduit des incertitudes sur d'autres (inspection, nouvelle indemnité par exemple).
Au final cette réunion a servi davantage de reprise des discussions et n'a pas fait réellement avancer le dossier MLDS qui est en stand-by depuis plus d'un an.
Le Sgen-CFDT a fait part de son mécontentement et insisté sur l'urgence d'avancer sans phases d'interruption : une prochaine réunion doit se dérouler courant juin.

Mouvement PE : ça bloque !

Mouvement interdépartemental des professeurs des écoles : là où ça bloque !

PUBLIÉ LE 13/05/2015 À 14H08par Adrien Ettwiller
Le taux de satisfaction pour les mutations interdépartementales a encore baissé, passant de 23,11 % en 2014 à 21,67 % en 2015.
Ce recul est surtout imputable au blocage, par les directeurs académiques des services de l'Éducation nationale (Dasen), des capacités d'entrée ou de sortie dans les départements. Or, la gestion comptable des moyens prévaut, hélas, en dehors de tout dialogue social.
Pour répondre aux situations individuelles les plus difficiles, le ministère organise depuis trois ans une réunion de travail qui consiste à « forcer » les Dasen à accepter des mutations. Le Sgen-CFDT y a défendu le choix de critères les plus objectifs possibles : 158 collègues ont bénéficié d'une mutation au titre du handicap ou du rapprochement de conjoint avec enfants après un éloignement de plus de deux ans.
 Cette séance de rattrapage ministérielle, néanmoins, reste un bricolage. Pour le Sgen-CFDT, il faut rendre compréhensibles les phases des mutations et permutations, et améliorer l'outil informatique qui les gère. Les candidats inscrits au concours de recrutement des professeurs des écoles (CRPE) dans des académies déficitaires doivent connaitre la marge étroite de mobilité géographique. Enfin, le Sgen-CFDT demande au ministère de bonifier les rapprochements de conjoints en fonction de la durée de trajet entre les résidences et de mieux reconnaitre dans le barème la présence d'enfants en bas-âge. Si ces revendications étaient satisfaites, les mutations complémentaires hors-cadre règlementaire seraient exceptionnelles.

Quelques chiffres
Sur 16 330 candidatures validées, 3 539 mutations ont abouti, dont 1 982 par mutation et 1 523 par permutation.
Et parmi les 21,67 % de demandes satisfaites, 1 777 mutations répondent au premier vœu, ce qui représente à peine 11 % des demandes satisfaites.

Reforme du Collège : Tribune du Monde -

Tribune du Monde la réforme du college signée par plus de 40 personnalités
Le collège à venir doit rassembler tous les élèves dans les mêmes classes, parce qu’apprendre ensemble permet de mieux vivre ensemble et de travailler ensemble à un monde meilleur.
Le collège actuel n’est ni unique, ni juste et encore moins, efficace. L’organisation de la formation, avec ses options facultatives et ses classes « bilangues », conduit à la création de classes différenciées socialement et même, dans certains territoires, marquées ethniquement. Comment convaincre notre jeunesse des valeurs de notre République - liberté, égalité, fraternité et laïcité - alors que le collège leur offre tous les jours le spectacle de l’injustice, de l’exclusion et de la séparation ? L’adhésion aux valeurs de la République ne passera pas par le seul enseignement moral et civique, il passera par un collège plus équitable, plus juste ainsi que par des établissements et des classes plus mixtes, socialement et scolairement. Nous ne partageons pas cette curieuse conception de la République qui consiste à considérer toute politique pour ouvrir les chemins de la réussite au plus grand nombre à un « nivellement par le bas ».
L’actuelle réforme du collège marque un pas important vers un collège plus juste en réduisant sensiblement la part des dispositifs facultatifs actuellement suivis par une minorité, en instituant des Enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) dans lesquels les élèves apprendront à coopérer pour mener ensemble un projet plutôt qu’à s’affronter aux autres dans une compétition individualiste, en renforçant le suivi personnalisé dont ont besoin tous les élèves pour construire leur parcours de réussite.
L’organisation du collège à venir doit être plus juste et plus efficace
Le collège actuel creuse les écarts entre les élèves. Après quatre ans de collège, ils sont 25% à ne pas maîtriser les compétences les plus simples en français alors qu’ils sont 12% dans ce cas à la fin du CM2. En mathématiques, on passe de 9% d’élèves ne maîtrisant pas les bases en CM2 à 13% en troisième. Ce n’est pas étonnant car le collège actuel consacre beaucoup plus de moyens aux 15 % qui réussissent déjà (enseignement de la deuxième langue vivante dès la classe de sixième, latin, option européenne) qu’aux 15% les plus fragiles (deux heures d’aide au travail personnel en classe de sixième). Alors que les comparaisons internationales montrent que c’est, au contraire, en s’attachant à augmenter les performances des plus faibles qu’on fait progresser l’ensemble d’une génération, le système actuel maintient un collège organisé pour « la fabrique des meilleurs » qui produit 150 000 sorties sans diplôme ou qualification chaque année.
La réforme du collège réoriente les moyens consacrés à 15% des élèves au profit de tous. L’EPI « Langues et culture de l’antiquité » pourra être suivi par de très nombreux élèves, et même tous les élèves d’un collège. L’option européenne se transforme en EPI « Culture et langues étrangères » pour tous. Et les « bilangues » qui ne profitaient qu’à 10% des élèves, se généralisent pour 100% des élèves à partir de la classe de cinquième. Les moyens qui accompagnent la réforme permettent de multiplier le travail en petits groupes – de 8 heures, on passe à 48 heures pour un collège moyen - et de développer l’accompagnement personnalisé des élèves – on passe de 2 heures maximum à 6 heures au minimum sur les 4 ans. Quant aux EPI, ils permettent de développer des pratiques pédagogiques variées afin de permettre à tous les élèves d’accéder au sens des disciplines scolaires et de mieux entrer dans les apprentissages.
Le collège à venir doit préparer tous les élèves à la complexité des savoirs et à l’autonomie intellectuelle
Dans un monde hyperconnecté où l’information circule instantanément, où sciences et techniques sont omniprésentes, et dans une économie de la connaissance qui n’offre plus guère d’avenir professionnel à ceux qui sortent de l’école sans diplôme, la mission du collège est de plus en plus exigeante.
Il ne s’agit plus seulement de faire acquérir quelques repères patrimoniaux qui créent une communauté culturelle. Il faut que tous les élèves quittent le collège en ayant acquis le goût du savoir et puissent, à partir de l’acquisition d’un socle commun, continuer à se former tout au long de leur vie. Il faut que chacune et chacun ait les moyens de comprendre le monde pour pouvoir y agir en citoyen autonome et responsable. Or, comprendre le monde nécessite des regards pluri et interdisciplinaires, parce qu’il faut faire appel à des savoirs de nature différente et les mobiliser judicieusement pour appréhender une situation. Les EPI (qui représentent 9% des horaires) sont l’espace privilégié de ce croisement des regards sur le monde et, loin de « dissoudre » les disciplines, ils pourront permettre aux élèves d’identifier la nature, les spécificités et la portée de chacune d’entre elles.
Enfin, parce qu’il est, aujourd’hui impossible de tout apprendre avant quinze ans, l’important est de permettre à tous les élèves de développer une attitude réflexive et, pour cela, d’organiser, au moins en partie, leur formation autour de problèmes à résoudre, de tâches complexes et de choix à faire. Les faiblesses de l’élève en France par rapport à ses camarades des autres pays comparables ont été bien identifiées : pas de prise de risque, moins de confiance en soi, créativité plus faible, difficulté d’expression orale et d’expression écrite élaborée.
Apprendre à repérer les ressources dont on a besoin pour résoudre un problème et apprendre à se les approprier sont devenues des compétences indispensables. Apprendre à travailler ensemble de manière coopérative et à planifier une tâche en équipe sont aussi des compétences qui seront travaillées dans les EPI. C’est une dimension essentielle de la formation humaine : elle répond aux défis contemporains de la formation personnelle, citoyenne et professionnelle. Ces travaux inter et pluridisciplinaires ont d’ailleurs été introduits dans les classes préparatoires en 1995, dans toutes les voies du lycée en 2000 et au collège en 2002 (Itinéraires de découverte) et 2006 (Enseignement intégré des sciences et technologies). Quant à la partie très modeste des activités laissée à l’initiative des équipes locales, elle concrétise à la fois la liberté pédagogique des enseignants et la nécessité de mettre en œuvre selon des modalités locales adaptées des finalités nationales assumées.
La République doit tenir ses promesses
Le collège actuel n’est pas celui de tous les enfants d’un même pays. Depuis la création du collège « unique », la France n’a pas voulu choisir, contrairement aux autres pays de l’OCDE, entre un collège qui permet aux élèves de conforter les savoirs de base et d’élargir ensemble leur culture pour poursuivre leur formation et un collège qui reste la zone de tri du lycée, entérinant ainsi des hiérarchies sociales et scolaires inacceptables. Les enseignants ne sont pas responsables de cette situation. Ils ont, jusqu’à présent, répondu comme ils le pouvaient à une commande ambiguë de la Nation. C’est cette commande qu’il faut changer, dans l’esprit de la loi de Refondation et de programmation de l’École de la République.
Que celles et ceux qui veulent conserver l’ancien modèle assument alors leurs responsabilités et en admettent les conséquences : celles d’un pays qui, de fait, sépare ses enfants et ne les prépare pas à vivre et agir ensemble dans un monde commun.
Pour notre part, nous faisons le choix du nouveau collège. Parce que c’est la voie d’une démocratie moderne et d’une République qui tient ses promesses. C’est la seule qui permettra à notre pays de relever les défis du XXIe siècle.

Pouvoir d'achat : une priorité pour la CFDT

Le pouvoir d’achat, priorité de la CFDT !

PUBLIÉ LE 02/04/2015 À 16H15par Uffa-CFDT
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Depuis 2010, la CFDT dénonce le gel de la valeur du point et son impact sur la dégradation des carrières !
Aujourd’hui, plutôt que de proposer une grève, la CFDT revendique des mesures salariales et propose des solutions dans le cadre de la négociation ouverte par la ministre de la Fonction publique :
  • Des mesures générales : hausse de la valeur du point et/ou attributions de points d’indice à tous ;
  • Transformation en indiciaire d’une partie de l’indemnitaire, sans perte pour les agents, ce qui constitue un gain pour les futures pensions ;
  • Des niveaux de recrutement revalorisés en B et en A, car les qualifications exigées pour être recruté doivent être mieux rémunérées ;
  • Des avancements d’échelon qui permettent de vraies augmentations de salaire notamment en début de carrière !, et qui se fassent à l’ancienneté, donc au même rythme pour tous,
  • Des avancements de grade mieux valorisés car la montée en compétences de chacun mérite d’être reconnue ;
  • Des promotions de corps ou de cadres d’emplois qui reconnaissent les évolutions fonctionnelles et les prises de responsabilités ;
  • Des contraintes de service public mieux rémunérées, par la revalorisation du travail du dimanche et de nuit.
Au-delà de cette seule négociation, la CFDT est exigeante pour tous les agents en voulant :
  • Faire reculer la précarité : un agent sur cinq est contractuel ;
  • Obliger tous les employeurs à participer à hauteur de 50 % à la complémentaire santé : un agent sur cinq n’a pas les moyens de financer sa complémentaire santé et prévoyance ;
  • Valoriser les parcours professionnels, aussi par la formation : deux agents sur trois regrettent de ne pouvoir évoluer professionnellement ;
  • Promouvoir la diversité : un agent sur trois perçoit des discriminations sur son lieu de travail.
S'engager pour chacun, agir pour tous, c’est proposer et négocier pour obtenir des résultats concrets. C’est le choix de la CFDT !
Le traitement net des fonctionnaires en baisse !
La direction générale de l’administration de la Fonction publique (DGAFP) vient de publier ses statistiques sur l’évolution du traitement indiciaire des fonctionnaires de l’État.
En moyenne, en 2013, l’indice de traitement brut-grille indiciaire (ITB-GI) a augmenté de 0,11 % mais l’indice de traitement net-grille indiciaire (ITN-GI) a diminué de 0,34 %.
L’ITB-GI mesure les évolutions liées aux variations de la valeur du point de la Fonction publique et de l’indice minimum (suite à l’augmentation du SMIC) et celles consécutives aux mesures catégorielles qui modifient la grille indiciaire.
Selon les calculs de la DGAFP, l’ITB-GI a progressé de 0,11 %, essentiellement dû aux mesures catégorielles concernant certains personnels de catégorie B qui ont adhéré aux NES en 2013.
En revanche, quand on prend l’ITN-GI, le même indice brut duquel on déduit les cotisations sociales obligatoires, on constate une baisse de 0,34 %. Cela est le résultat de l’augmentation des cotisations retraite (voir retenues obligatoires).
Cette baisse qui ne porte que sur le traitement ne tient pas compte de l’inflation qui pour 2013 s’élève 0,74 %, ce qui aggrave d’autant la perte de pouvoir d’achat.
Les agents territoriaux et hospitaliers sont logés à la même enseigne.
Comme le revendique la CFDT, une augmentation de la valeur du point est nécessaire en parallèle d’une révision des grilles.

Psychologues de l'EN : corps unique et conséquences

Corps des psychologues : les positions du Sgen-CFDT

PUBLIÉ LE 25/03/2015 À 15H40par attaché de presse
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CP n° 49 du 25 mars 2015
À l'issue du groupe de travail sur la création d'un corps unique des psychologues de l’Éducation nationale, le 13 mars, le Sgen-CFDT regrette que les actuelles propositions ministérielles sur le temps de travail ne permettent pas de rendre compte de sa réalité. En limitant le décompte à un emploi du temps de vingt-quatre heures hebdomadaires, une large part du travail des futurs psychologues du 1er degré restera totalement invisible.
Le Sgen-CFDT note positivement la volonté ministérielle de débloquer l'accès à la hors classe pour les personnels mais revendique une indemnité qui soit réellement unique pour l'ensemble du corps.
En alliant un GRAF à une indemnité prenant en compte la taille du CIO et à valorisation pour l'accès à la hors classe, le ministère pose des principes permettant une réelle reconnaissance de la fonction de directeur de CIO.
Afin que l’appellation soit le reflet de leur identité professionnelle, le Sgen-CFDT propose que la dénomination des psychologues de l’Éducation nationale du premier degré soit « psychologue des apprentissages » et celle des psychologues du second degré « psychologue conseiller d’orientation ».  

mardi 21 avril 2015

Stagaire : mini guide pour débuter dans son métier


Accompagnement des stagiaires

des sites pour vous aider à entrer dans votre année de stage.

Comme évoqué par message, le mini guide lauréat 2D a été mis en ligne à cette adresse :
http://www.cfdt.fr/portail/sgen/vous-accompagner-/debuter-dans-son-metier/mini-guide-stagiaires-second-degre-2015-srv1_217903

Je vous rappelle que le site "lauréat" est également ouvert où les futurs stagiaires peuvent saisir une fiche syndicale :
http://laureat.sgenplus.cfdt.fr