vendredi 29 mars 2013

Personnels résidents de l'AEFE; la situation intenable des parents divorcés

Personnels résidents de l'AEFE, la situation intenable des parents divorcés !

A plusieurs reprises, le Sgen-CFDT de l'étranger a alerté l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger sur la situation intenable des personnels résidents divorcés qui voient leur avantage familial supprimé ou réduit de moitié au motif qu'ils n'ont pas la garde de leurs enfants ou qu'ils en ont la garde partagée. Le Sgen-CFDT considère cette décision comme parfaitement injuste pour les enfants de ces personnels.
Lors de son conseil syndical du 1er mars 2013, le Sgen-CFDT de l'étranger a voté à l'unanimité la motion ci-dessous demandant qu'il soit mis fin à cet état de fait.

AEFE - Suppression partielle ou totale du versement de l'avantage familial pour les enfants des personnels résidents divorcés, une mesure arbitraire et injuste
L'avantage familial versé pour les enfants des personnels résidents de l'Agence pour l'enseignement à l'étranger est considéré comme une aide à la scolarité mais attribué selon les critères des prestations familiales.
En cas de divorce, par une lecture restrictive de ces critères, l'AEFE supprime le versement de la totalité de cet avantage familial si le parent résident n'a pas la garde de l'enfant ou le réduit de moitié en cas de garde partagée.
Le Sgen-CFDT a déjà alerté à plusieurs reprises la directrice de l'AEFE sur l'injustice de ce traitement qui met des personnels résidents, notamment enseignants, en grande difficulté pour scolariser leurs enfants dans l'établissement où ils travaillent. À l'étranger, les frais de scolarité sont souvent élevés.
Le Sgen-CFDT n'a pour l'instant reçu aucune réponse permettant d'espérer qu'il soit mis fin à cette situation. L'Agence semble préférer attendre que la justice administrative, saisie par certains des personnels concernés, tranche ce dossier.
Dans l'immédiat, ce sont des familles monoparentales, déjà les plus fragiles matériellement, qui sont frappées durement par ces décisions.
Le Sgen-CFDT renouvelle sa demande qu'aucun enfant de résident scolarisé en établissement d’enseignement français à l’étranger ne se voit privé du versement de l'avantage familial au risque d'une déscolarisation, et ceci quelle que soit la situation familiale.
Paris, le 1er mars 2013

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